Mon âne, mon âne, a bien mal à son coeur...

Prêt de deux ans après la disparition de Mamilou, jeudi 5 novembre,
c'était au tour de Papilou de nous quitter.
Nous l'avons accompagné pour son dernier voyage le 12 novembre.

Une page se tourne, car au delà de son départ, c'est une génération qui s'éteint.

Les Palous ne sont plus.

Derrière ma peine de petite fille se cache tout un tas de tendres souvenirs d'enfance que j'ai envie de partager avec mes parents, ma soeur, mon oncle et mes cousins. Des concours de "sicettes glacées" aux parties de puces où Papilou excellait, des comptines de Mamilou à son inoubliable pain perdu, sans omettre les manifestations pour l'obtention des cadeaux à Noël, les moments passés avec eux étaient empreints de tendresse, de rires, d'amour, d'attentions.

                        Une des dernières photos des Palous ensemble, sur le seuil de leur maison.

Cela me rappelle une image: quand nous les quittions, nous dans la voiture, eux sur le seuil de leur porte, nous nous faisions des signes d'aurevoir jusqu'à ce que la voiture s'éloigne et tourne à l'angle de la rue.

Une dernière fois, j'ai envie de leur faire signe, et de leur dire qu'ils resteront à jamais dans mon coeur.

A Mamilou, à Papilou,
A Gérard, à Maman,
A Caroline,
A Stéphane, Virginie et Frédéric.


Un petit cadeau de ma soeur à écouter, ils vous rappellera sans doute la douce voix et les câlins de Mamilou.